Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Porto, 2018 - Série sanstitre - Charles Urban
Porto, 2018 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Chicago, 2018 - Série sanstitre - Charles Urban
Chicago, 2018 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Strasbourg, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Prague, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Chicago, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Chicago, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Tokyo, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Tokyo, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Osaka, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
Kyoto, 2019 - Série sanstitre - Charles Urban
La série « sanstitre » résulte d’un travail expérimental assisté par ordinateur. Ici, la démarche purement exploratoire partait d’une interrogation simple : que se passe-t-il quand on fusionne plusieurs images de ville ? De cette exploration est née une technique, mêlant l’automatisation de la procédure par logiciel de retouche d’images et le parachèvement manuel.
Elle constitue à la fois un clin d’œil à ces logiciels puissants – son titre fait référence aux noms des fichiers de travail exportés – et un questionnement sur la place qu’ont pris les outils informatiques automatisés dans la démarche créative. Aujourd’hui, grâce à leur puissance, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, ces logiciels sont devenus omniprésents. Malgré cela, il est difficile voire quasiment impossible pour l’utilisateur lambda d’en connaître tous les rouages et de véritablement comprendre la façon dont le logiciel fonctionne. Cela résulte nécessairement en un tâtonnement hasardeux lors de l’utilisation.
De cette complexité, née une source infinie d’inspiration. L’humain, guidé par sa curiosité, ira naturellement essayer, expérimenter, tenter des choses. Loin d’opposer l’homme à la machine, mon travail cherche à dépasser cette dichotomie obsolète pour s’interroger sur ce que la main et le programme peuvent construire ensemble.
Cette démarche créative, à base d’expérimentation et de hasard, vient également éveiller un questionnement sur le concept même de création ou de créativité : doit-on avoir un contrôle sur toute sa création ? Que considère-t-on comme contrôle ? Est-ce que laisser le logiciel faire un travail automatisé sans connaître le fonctionnement interne de celui-ci est un manque de contrôle ?
Pour moi, l'œuvre commence dès le début de sa réalisation par sa méthode de création. Ma méthode expérimentale fait partie intégrante de mon système créatif. Cette série, de ses premiers tâtonnements jusqu’au résultat final, est l'exemple parfait de ma façon de travailler par l'expérimentation. J’ai délibérément joué sur le contrôle que j’ai de ces œuvres en plaçant une part de hasard dès le début du processus. De là, je viens sublimer le résultat en affinant le travail du logiciel, en utilisant les outils qu’il m’offre : les pinceaux, etc. La finalité est la constitution d’une image esthétique, et dont le processus n’a pas été entièrement humain.
Plus loin, cette série interroge également ce que l’on peut considérer comme objet photographique. Cette question m’est venue assez rapidement dans ma pratique. En effet, les exemples d’images qui sont en fait composées de plusieurs photographies ne sont pas rare, ni dans l’histoire de la photographie argentique, ni dans la pratique contemporaine. S’il est largement considéré qu’une image « réaliste » est une photographie, quand bien même elle est en réalité composée de plusieurs clichés, ce statu peut ne pas couler de source dans le cas d’une série ostentatoirement surréaliste. Ainsi, un montage non revendiqué (comme utilisé dans la publicité par exemple) constitue-t-il plus une « photo » qu’un montage assumé et dont il ne subsiste aucun doute sur la nature du montage réalisé ?
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